Aller au contenu
Accueil » Manger + sain » Manger + sain : comment décrypter les étiquettes ?

Manger + sain : comment décrypter les étiquettes ?

Article du Flexiblog : Décrypter les étiquettes

Chez Flexigourmet, on cherche à réduire, voire même à supprimer, la consommation de produits industriels transformés. Les raisons de le faire ne manquent pas : impact environnemental, impact sanitaire, goût. Mais ce n’est pas toujours facile lorsque l’on travaille de tout faire soi-même. Une pâte à tarte par ci, un paquet de gâteaux par là… Il nous arrive tous de céder à la facilité.

Afin d’éviter les produits vraiment néfastes pour la santé, on peut s’appuyer sur des applications, ou encore sur le Nutriscore, dont la nouvelle version est très attendue en ce début d’année ! Mais d’autres réflexes sont aussi bons à adopter pour faire la part entre ce qu’on peut acheter tout prêt, et qu’il vaut vraiment mieux faire maison. Voici donc quelques conseils pour mieux décrypter les étiquettes des produits alimentaires.

Huile de palme et sirop de glucose-fructose : des incontournables… à éviter !

Culture d'huile de palme

Pour commencer en douceur, faisons un point sur les produits les plus répandus dans l’industrie agro-alimentaire, et dont on entend de plus en plus en plus parler (en mal !). Les impacts de l’huile de palme sur la santé humaine n’ont à ce jour pas été démontrés. A vrai dire, il s’agit d’une huile, et comme toute autre matière grasse végétale, elle est plutôt bonne pour nous, tant qu’on la consomme sans excès. Et c’est bien le « sans excès » qui pose problème. Car en effet, l’huile de palme est souvent présente en grande quantité dans les pâtes à tartiner et les biscuits. Au-delà de cet aspect, il y a aussi le mode de production qui pose énormément de problème : la culture des palmiers est responsable d’une très importante déforestation, notamment en Asie. A cela s’ajoute l’empreinte carbone du transport jusque dans nos pays. Bref : quitte à craquer sur des biscuits ou de la pâte à tartiner, mieux vaut en choisir qui contiennent des huiles plus locales.

Le sirop de glucose-fructose, quant-à-lui, est un super ennemi de notre santé. Je ne reviendrai pas plus longuement sur les méfaits du sucre, si tu souhaites en savoir plus, je t’invite à lire cet article. Sache tout de même que derrière ce nom se cache un sucre raffiné, qu’on appelle aussi parfois isoglucose, ou encore sirop de maïs. On le trouve en quantité dans tous les produits sucrés bien entendu, mais aussi dans nombre de produits salés : jambon blanc, plats en sauce, conserves, etc.

Sucre

Les additifs : E…. comment je m’y retrouve, dans tout ça ?

Les personnes les plus prudentes ont tendance à reposer directement tout produit contenant un ingrédient qui s’appelle E quelque chose. Malheureusement, cela revient à reposer quasiment tous les produits dans leur rayon. D’autant qu’il est bien normal, s’agissant de produits industriels, de trouver certains additifs, comme par exemple les conservateurs. Il est bon de rappeler que la législation en Union Européenne ne permet pas de mettre n’importe quel additif dans les produits alimentaires : il faut que la plus-value soit démontrée et qu’ils n’aient pas d’impact négatifs sur la santé. Le problème est que certaines molécules sont parfois considérées à tort comme inoffensives, mais s’avèrent dangereuses sur le plus long terme. En clair : on se rend parfois compte de la nocivité des additifs après leur autorisation sur le marché.

Voici donc un petit récap pour t’y retrouver plus facilement dans tous ces « E » :

Les colorants

Colorants dans des bonbons

Ceux-là, on peut facilement s’en passer : ils ne sont là que pour donner un meilleur aspect au produit. Ce sont les codes E100 et suivants. Dans cette longue liste, j’aimerais attirer ton attention sur le E171. Il s’agit d’un colorant blanc que l’on trouve par exemple dans certains yaourts et crèmes. Son petit nom est le dioxyde de titane, et il s’agit de nano-particules. Son impact sur la santé humaine est aujourd’hui étudié, car on le soupçonne de causer des dégâts sur certains organes.

Les conservateurs

Passons à la catégorie suivante : les E200 et plus. Il s’agit donc de conservateurs, assez difficiles à éviter totalement dans des produits qui vont passer plusieurs semaines, voire mois, en rayon. Deux catégories sont pointées du doigt aujourd’hui : les nitrites (E249 à E252) et les sulfites (E220 à E228). Les premiers se retrouvent principalement dans les charcuteries, les seconds dans le vin, les confiseries et les fruits secs.

Les anti-oxydants

Attention, nous ne parlons pas ici d’anti-oxydants qui vont agir sur notre organisme pour nous aider à garder la forme ! Non, là, il s’agit d’anti-oxydants qui agissent sur le produit alimentaire. Rien de bien méchant là-dedans au final : c’est par exemple le jus de citron que l’on met sur l’avocat pour éviter qu’il noircisse. Dans les produits industriels, il s’agit des E300 et suivants. Aujourd’hui, certaines associations interrogent sur l’impact des dérivés phosphatés sur la santé. Si tu souhaites les éviter dans le doute, sache qu’il s’agit des E338, E339, E340, E341, E343, E450, E451 et E452.

Les agents de texture

Ils sont utilisés pour obtenir une texture onctueuse, gélatineuse ou ferme. Bref, ils n’ont aucun impact sur le goût, mais sont tout de même importants pour que les produits restent agréables à manger ! Il s’agit des E400.

Les anti-agglomérants

Utilisés pour maintenir les produits comme le sucre, le riz ou les pâtes au secs, ce sont les E500 et suivants.

Riz

Les exhausteurs de goût et les édulcorants

Les exhausteurs de goûts sont nommés E600 et plus, les édulcorants E900 et plus. Comme pour les anti-agglomérants, il n’y a pas grand-chose à dire dessus, en tout cas aujourd’hui.

En résumé

Pour résumer, je te donnerai ce principe de base lorsque tu achètes un produit transformé : essaie de choisir un produit avec la liste d’ingrédients la plus courte possible ! Si tu ne comprends pas ce qui est indiqué sur l’étiquette, repose le produit dans le doute. Et enfin, essaie dès que tu le peux de cuisiner toi-même : tu éviteras bien des tracas, et tu dépenseras moins !

Dernier détail : dans la liste des ingrédients sur l’étiquette, les premiers sont les plus représentés dans le produit. Par exemple, sur une pâte à tartiner, le premier ingrédient est le sucre, suivi des graisses végétales puis des noisettes. Cela signifie qu’il y a plus de sucre que d’huile, et plus d’huile que de noisettes.

Laisser un commentaire

Plateforme de Gestion des Consentements par Real Cookie Banner